« Salut, Oui bien sur. Cortège c’est dans ma tête depuis que je dois avoir 14 ou 15 ans. Je crois que j’ai toujours eu envie de fonder mon groupe, d’exister musicalement.
A cet âge là j’étais un fan de rock anglais. Je regardais des lives des Beatles, c’est ça qui m’a donné envie de jouer en groupe et faire de la musique, mais sans jamais vraiment trop trouver les bonnes personnes avec les mêmes gouts que moi, ça m’a pris du temps avant d’en arriver là. »
« Mes premiers souvenirs musicaux, c’est avec ma mère, je devais avoir 5 ou 6 ans, dans sa voiture quand elle m’emmenait à l’école. Elle est fan de Barry White et Calogéro, c’est des artistes qui réveillent quelque chose de très lointain chez moi, c’est une sorte de madeleine de proust, c’est une petite anecdote que vous donne ahah. Mais sinon c’est au collège que la musique m’a touché. J’ai eu des périodes. Michael Jackson, Claude François, Serge Gainsbourg, les Beatles, c’est vraiment là dessus que j’ai commencé à me forger musicalement. Et encore aujourd’hui j’adore toujours. J’ai grandi avec ça.
C’est vrai que j’affectionne beaucoup les trente glorieuses. C’était une période ou tout allait bien. Et puis musicalement et esthétiquement, qui me plait de ouf. J’ai l’impression de parfois être né à la mauvaise période, j’aurais bien voulu y vivre. »
« Mon objectif ultime c’est que mes récits personnels fassent échos chez les autres. »
« Guillaume sur la scène de la Rock School Barbey le 6 mars 2020, en première partie des BB Brunes. »
Photo : @ntz.bgr
« Je m’inspire principalement de ce que vis. Des choses qui me sont arrivées. Les chansons parlent presque toutes d’amour déçu, je crois que j’ai pas trop de chance là-dedans ahah. Les chansons parlent sur une relation que j’ai entretenu avec une fille dont j’ai été fou amoureux, ça à duré un an. Une belle romance, je n’avais jamais vécu ça avant, c’était puissant, beau et destructeur, sur la fin, me concernant. Dans ma tête, c’était elle, et pas une autre, j’étais vraiment fou d’elle. Mais un jour, peut-être à cause de mes maladresses elle à décidé qu’on ne se verrait plus, j’ai dû l’accepter. »
« J’ai eu mal à en crever, ça m’a rendu fou. Heureusement que j’ai eu la musique pour extérioriser tout ça. J’ai aimé cette fille dès que je l’ai vu mais j’ai attendre 4 ans avant de pouvoir lui dire ce que ressentais, j’étais trop timide. »
« Je me disais qu’elle ne poserait jamais ces yeux là sur moi, car je pensais pas valoir le coup, je ne me sentais pas légitime, pas digne d’elle, bêtement, à tort. Mais un jour, tout ce que j’ai toujours espéré s’est enfin passé, pendant un an. Aujourd’hui je me console en me disant que j’ai quand même eu la chance pouvoir vivre ça, mais que comme on dit, toutes les bonnes choses on une fin… Avec du recul je crois que j’ai écris toutes les chansons pour elle. Aujourd’hui je n’ai plus aucun contact avec elle, peut-être qu’elle suit ce qu’on fait, peut-être pas, je ne sais pas. J’aimerais bien. J’essaie de me défaire du passé pour avancer, mais je suis quelqu’un d’assez hypersensible, c’est compliqué. Mais en tout cas je la remercie malgré tout de m’avoir inspiré ses chansons. »
« Aujourd’hui je suis dans la vibe indiepop / bedroom pop. Je compose des chansons plus posées et plus profondes. En ce moment j’adore Vidéoclub, ils sont super doués. Mais je dirais que mes classiques du moment c’est Mac Demarco, Boy Pablo, Pépite, Miel de Montagne, Lewis Offman, Myd, Odezenne etc. Vous avez saisis ahah. C’est vraiment ce qui me nourris en moment. Avec Cortège on fait de la musique simple, accessible, pour tout le monde, sans prétentions ni prises de têtes. On est là pour faire danser les gens, essayer de leurs faire oublier leurs problèmes et se faire kiffer.
« J’avais 15 ou 16 ans quand j’ai vraiment commencé à aller voir des concerts sérieusement, et j’ai été subjugué par l’unité et la fraternité qu’il y avait entre les different membres d’un groupe sur scène que j’ai pu voir. Je trouvais ça trop classe. Moi aussi j’avais envie de retrouver ça et de former « mon gang » disons. Je me disais que si j’avais un groupe on aurait un nom français, car l’ambition c’était de chanter en français. »
Dans le groupe c’est moi qui écris et compose. Je pose des mélodies et des mots sur des accords simples et j’envoie tout ça aux gars avec qui on réarrange tout collectivement, on est tous complémentaires.
« Car c’est une langue que j’affectionne et que je suis pas très bon en anglais aussi ahah. C’est des artistes comme Gainsbourg ou Adrien Gallo qui m’on donné envie chanter en français. J’essaie modestement moi aussi de sublimer cette langue. »
« Merci à vous ahah, je me suis pas mal livré. C’était cool. »